Les personnes victimes d’agression sexuelle hésitent souvent à porter plainte, notamment parce que la société et les différents réseaux d’intervention ne répondent pas toujours adéquatement à leurs attentes et à leurs besoins. Elles craignent les réactions négatives de l’entourage et les représailles de leur agresseur. Elles manquent de confiance dans l’efficacité du système judiciaire et constatent généralement l’accès limité à des ressources d’aide et de protection. Elles appréhendent de subir la lenteur et les délais des procédures judiciaires et criminelles et de vivre les difficultés particulières liées à leur rôle de témoin devant la cour. Bien souvent, les victimes sont insatisfaites des peines rendues par les tribunaux, lesquelles ne leur semblent pas toujours refléter la gravité des agressions sexuelles commises.

Si vous êtes victime, il est important malgré tout de porter plainte. Gardez en tête que la démarche de décider ou non de porter plainte peut se faire en respectant votre rythme et votre cheminement. Que l’on choisisse de porter plainte ou non, il est important de demander de l’aide parmi les ressources suggérées.